Guerre en Ukraine : la Pologne enverra des troupes supplémentaires à sa frontière avec la Biélorussie

La Pologne en état d'alerte. Après avoir constaté des entraînements entre les mercenaires de la société russes Wagner et l'armée biélorusse, alliée de Moscou, le ministère polonais de la Défense augmente graduellement son contingent militaire à la frontière avec la Biélorussie. Il va prochainement déployer 1 000 soldats supplémentaires dans l'est du territoire national, qui s'ajouteront aux 2 000 militaires déjà présents, pour des opérations de "patrouille", a déclaré le ministère dans un communiqué mardi.

Ce direct est désormais terminé.

Des frappes russes font 7 morts et plus de 80 blessés dans l'Est ukrainien. Deux missiles russes a touché un immeuble à Pokrovsk, dans la région de Donetsk. Selon le ministre de l'Intérieur ukrainien, Igor Klymenko, 31 policiers et sept secouristes figurent parmi les blessés. Les opérations de secours, interrompues durant la nuit à cause du risque de nouveaux bombardements, ont repris mardi à l'aube. De son côté, la Russie assure avoir visé un "centre de commandement" de l'armée ukrainienne, sans que cela n'ait été confirmé ou infirmé par Kiev.

Les centrales nucléaires fonctionneront cet hiver, affirme l'opérateur ukrainien. "Toute la puissance dont nous disposons sera fournie au système électrique", après l'entretien de certains réacteurs avant l'hiver, a déclaré lundi à la presse le président d'Energoatom, Petro Kotin. Il a pris la parole à la centrale de Youjnooukraïnsk, dans le sud de l'Ukraine, à l'occasion de la remise en service de l'un de ses trois réacteurs. Quatre autres sont en réparation, mais Energoatom assure que le pays entrera dans l'hiver "avec les neuf réacteurs à pleine capacité".

Kiev dit avoir déjoué un projet d'attaque contre Volodymyr Zelensky. Les services de sécurité ukrainiens (SBU) affirment lundi avoir arrêté une femme accusée d'avoir aidé la Russie à préparer une attaque contre le président Volodymyr Zelensky. Dans un communiqué, le SBU a déclaré avoir interpellé une "informatrice des services secrets russes qui recueillait des renseignements sur la visite prévue du président dans la région de Mykolaïv", proche de la ligne de front, en vue d'une "attaque aérienne massive".