Guerre en Ukraine : la trêve russe est "fake", juge un conseiller de la présidence ukrainienne
Ce qu'il faut savoir
En pleine guerre, Ukrainiens et Russes célèbrent le Noël orthodoxe, samedi 7 janvier. Mais les hostilités se poursuivent sur plusieurs points du front en dépit de l'annonce unilatérale d'un cessez-le-feu de 36 heures par Vladimir Poutine. L'armée russe a assuré son intention d'observer une trêve jusqu'à minuit samedi (21 heures), dénonçant la poursuite de tirs d'artillerie ukrainiens ou d'attaques sur ses positions qui l'ont forcée à riposter. De son côté, l'Ukraine met en doute la sincérité de la trêve russe, affirmant qu'il s'agit d'une ruse pour gagner du temps. Washington, Paris, Londres, Berlin et l'UE ont fustigé l'initiative. Un conseiller de la présidence ukrainienne a une nouvelle fois rejeté cette trêve russe, qualifiée de "fake". Ce direct est désormais terminé.
Zelensky remercie Washington pour la nouvelle tranche d'aide militaire. "C'est exactement ce dont nous avons besoin". Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué vendredi soir le versement d'une nouvelle tranche d'aide militaire annoncé plus tôt par les Etats-Unis. Evaluée à plus de trois milliards de dollars (2,81 milliards d'euros), cette aide comporte notamment 50 blindés d'infanterie de type Bradley et des dizaines d'autres véhicules blindés.
Poutine célèbre Noël dans une église du Kremlin. Vladimir Poutine a assisté seul à un service religieux dans une église du Kremlin à minuit pour la fête de Noël orthodoxe, célébrée le 7 janvier. Dans un message diffusé samedi, le président russe a dit prier pour l'Eglise orthodoxe, dont le chef influent, le patriarche Kirill, a pleinement soutenu l'offensive des forces armées russes en Ukraine.
La "tranche d'aide militaire la plus élevée" jamais promise par Washington. Ces trois milliards de dollars, qui comprennent la fourniture de véhicules blindés d'infanterie Bradley, de transports de troupes et d'obusiers, constituent la "tranche d'aide militaire la plus élevée en valeur totale que nous ayons promise jusqu'ici", s'est félicitée Laura Cooper, vice-secrétaire adjointe de la Défense, chargée de la Russie au Pentagone.