Envoi de troupes en Ukraine : "Ce n'est pas la question", estime le président de l'association des étudiants ukrainiens en France

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Nikita Sydorenko, président de l'association des étudiants ukrainiens en France, est l'invité du 12/13 info, vendredi 15 mars, au lendemain de l'entretien d'Emmanuel Macron aux 20 Heures de TF1 et France 2 au sujet du soutien de Paris à Kiev.
Envoi de troupes en Ukraine : "Ce n'est pas la question", estime le président de l'association des étudiants ukrainiens en France Nikita Sydorenko, président de l'association des étudiants ukrainiens en France, est l'invité du 12/13 info, vendredi 15 mars, au lendemain de l'entretien d'Emmanuel Macron aux 20 Heures de TF1 et France 2 au sujet du soutien de Paris à Kiev. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Tran Nguyen
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Nikita Sydorenko, président de l'association des étudiants ukrainiens en France, est l'invité du 12/13 info, vendredi 15 mars, au lendemain de l'entretien d'Emmanuel Macron aux 20 Heures de TF1 et France 2 au sujet du soutien de Paris à Kiev.

Emmanuel Macron a accordé un entretien aux 20 Heures de TF1 et France 2, jeudi 14 mars, au sujet du soutien de la France à l'Ukraine. "Il n'y a pas de paix durable s'il n'y a pas une souveraineté et un retour aux frontières internationalement reconnues de l'Ukraine", a notamment déclaré le chef de l'État. Interrogé sur le fait qu'il comprenait la Crimée dans ce retour aux frontières, Emmanuel Macron a répondu : "Ce sera aux Ukrainiens de le décider, c'est à eux de le négocier."

Invité du 12/13 info, au lendemain de cette interview, Nikita Sydorenko, président de l'association des étudiants ukrainiens en France, se dit "tout à fait" d'accord avec les propos du président français. "Bien sûr, la Crimée et le Donbass doivent être avec nous", ajoute-t-il.

"La question des armes"

Revenant sur ses propos concernant un potentiel envoi de troupes occidentales en Ukraine, Emmanuel Macron a indiqué jeudi soir que cela n'est "pas [son] souhait", mais a réitéré que "toutes ces options sont possibles". "Ce n'est pas la question", réagit Nikita Sydorenko, estimant que "la question des armes" est plus importante. "Hier, dans les médias ukrainiens, même les militaires ukrainiens ont dit : 'Nous n'avons pas besoin de troupes françaises'", illustre le président de l'association des étudiants ukrainiens en France.

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