Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du mardi 22 novembre
La Crimée, sous contrôle russe, a été frappée par une attaque de drones.
La convoitée péninsule ukrainienne de Crimée a été visée mardi 22 novembre par une attaque de drones. En Russie, des explosions ont fait trois morts dans la région de Belgorod, près de la frontière. Franceinfo fait le point sur les actualités de la journée sur le front de la guerre en Ukraine.
La Crimée frappée par une "attaque de drones"
La péninsule ukrainienne de Crimée, sous contrôle de la Russie qui y base sa flotte de la mer Noire, a été visée par une attaque de drones, les forces russes sur place étant "en alerte". Selon Mikhaïl Razvojaïev, le gouverneur de la région administrative de Sébastopol en Crimée, aucune infrastructure civile n'a été endommagée et les frappes n'ont fait de victime. Il a précisé que la défense antiaérienne avait abattu deux drones près de la centrale électrique de Balaklava, qui a déjà subi des attaques de l'armée ukrainienne par le passé. "Maintenant, la ville est calme", a-t-il ajouté.
La Russie avait annexé la Crimée en 2014 et Kiev, dont l'armée ne cesse de faire reculer celle de Moscou dans le Sud ukrainien, ambitionne de la reconquérir.
Trois morts en Russie
Des explosions ont tué trois personnes dans la région de Belgorod, en Russie, à la frontalière avec l'Ukraine, a annoncé le gouverneur de ce territoire régulièrement frappé par des tirs attribués à l'armée ukrainienne et où des fortifications sont en construction.
Sur Telegram, le gouverneur Viatcheslav Gladkov a déclaré qu'une femme était morte après un bombardement à Chebekino, ville située à huit kilomètres de l'Ukraine. Selon la même source, deux personnes ont péri dans l'explosion "d'une munition d'un type non identifié" dans le village de Starosselié, également frontalier de l'Ukraine.
Un monastère de Kiev perquisitionné
Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont effectué une perquisition dans le principal monastère de la capitale Kiev. Le bâtiment était le lieu de résidence du primat de l'Église orthodoxe ukrainienne, soupçonné de liens avec la Russie, d'après le communiqué du SBU. Une perquisition qui était menée "conjointement avec la police nationale et la garde nationale".
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