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Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du mardi 23 août

Les Européens sont prêts à soutenir le "combat" de l'Ukraine "dans la durée", a déclaré Emmanuel Macron dans un message vidéo au Sommet de la "plateforme de Crimée".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des personnes regardent des équipements militaires russes détruits dans la rue à Kiev, le 23 août 2022.  (DIMITAR DILKOFF / AFP)

A la veille des six mois du début du conflit, Moscou et Paris ont évoqué la situation à la centrale nucléaire de Zaporijjia et une possible visite d'inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). De son côté, Emmanuel Macron a exhorté la communauté internationale à ne faire montre d'"aucune faiblesse, aucun esprit de compromission" face à la Russie. Franceinfo revient sur les faits marquants du mardi 23 août sur le front de la guerre en Ukraine.

Un soutien européen inscrit "dans la durée"

Les Européens sont prêts à soutenir le "combat" de l'Ukraine "dans la durée", a déclaré à l'attention du président Volodymyr Zelensky Emmanuel Macron dans un message vidéo au Sommet de la "plateforme de Crimée". Le chef de l'Etat a exhorté la communauté internationale à ne faire montre d'"aucune faiblesse, aucun esprit de compromission" face à la Russie. "Il en va de notre liberté à toutes et à tous, et de la paix dans toutes les parties du globe", a-t-il lancé.

Mise en garde la Russie contre toute annexion du territoire ukrainien

Alors que des responsables prorusses dans les territoires occupés ont évoqué l'idée d'un référendum de rattachement à la Russie, comme en Crimée en 2014, Olaf Scholz a martelé "qu'aucun simulacre de référendum ou d'autres tentatives de modifier le statut de certaines parties du territoire ukrainien ne sera reconnu". Le Premier ministre britannique Boris Johnson a lui aussi affirmé son opposition formelle à une quelconque annexion. "Nous ne pouvons permettre que les frontières soient modifiées par la force des armes", a-t-il déclaré, dans le cadre du sommet de la "plateforme de Crimée".

 Vers un apaisement au sujet de Zaporijjia ?

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a évoqué mardi avec son homologue française Catherine Colonna la situation à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia. Au cours d'une conversation téléphonique, "ils ont discuté en détail de la situation autour de la centrale de Zaporijjia et des opportunités existantes d'organiser une visite de la centrale lors d'une mission de l'AIEA", a expliqué le diplomate russe dans un communiqué.

Sergueï Lavrov a également assuré que l'Ukraine continuait de "bombarder la plus grande centrale nucléaire en Europe, ainsi que sa zone adjacente, ce qui expose toute la population européenne au danger d'une catastrophe nucléaire". Cette centrale du sud de l'Ukraine est occupée depuis début mars par l'armée russe. Elle est devenue la cible ces dernières semaines de frappes dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.

Berlin promet 500 millions d'euros d'armes supplémentaires à Kiev

L'Allemagne va livrer à l'Ukraine pour environ 500 millions d'euros de nouveaux armements, dont une partie en 2023, a déclaré mardi un porte-parole du gouvernement allemand. Parmi les livraisons figurent notamment trois systèmes de défense antiaérienne Iris-T, "une douzaine de chars de dépannage, 20 lance-roquettes montés sur pick-up", ainsi que "des munitions de précision et des appareils anti-drones", a détaillé ce porte-parole auprès de l'AFP. Le chancelier Olaf Scholz et son gouvernement sont visés depuis six mois par de nombreuses critiques, notamment des autorités ukrainiennes, pour la timidité supposée de leurs livraisons d'armes à Kiev.

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