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Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du samedi 3 décembre

Au centre de cette journée, le plafonnement du prix de son baril de pétrole à 60 dollars. Cette mesure doit entrer en vigueur lundi, après l'accord scellé par les pays de l'Union européenne, du G7 et de l'Australie, afin de limiter les revenus de Moscou pour financer le conflit.
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Des soldats ukrainiens dans le Donbass (Ukraine), le 2 décembre 2022. (NARCISO CONTRERAS / ANADOLU AGENCY / AFP)

La Russie a affirmé, samedi 3 décembre, qu'elle "n'accepterait pas" le plafonnement du prix de son baril de pétrole à 60 dollars. Cette mesure doit entrer en vigueur lundi, après l'accord scellé par les pays de l'Union européenne, du G7 et de l'Australie, afin de limiter les revenus de Moscou pour financer le conflit en Ukraine. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par les agences russes, assure que Moscou s'était "préparé" en amont "pour un tel plafond". 

Côté ukrainien, le chef de cabinet de la présidence, Andriï Iermak, a estimé sur Telegram que l'économie russe serait "détruite" par cette mesure. De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a estimé que cette décision n'aurait que des conséquences limitées. "Ce n'est pas une décision sérieuse de fixer une telle limite pour les prix russes", a-t-il affirmé, selon les services de la présidence.

Vladimir Poutine se rendra dans le Donbass "en temps voulu"

Vladimir Poutine ira dans le Donbass "en temps voulu", a affirmé le Kremlin. Le président russe ne s'est pas encore rendu dans cette zone de l'est de l'Ukraine qu'il a annexée fin septembre, sans toutefois que son armée ne la contrôle entièrement. "C'est une région de la Russie", a précisé à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, interrogé sur un éventuel déplacement prochain du président dans cette région.

La France va livrer des "armes supplémentaires" à Kiev

Europe et Etats-Unis partagent une volonté commune, celle de "continuer à aider l'Ukraine à résister", a assuré le chef de l'Etat, dans un entretien diffusé samedi sur TF1. La France va ainsi livrer des "armes supplémentaires" à Kiev, a aussi assuré le président français. "On fait produire plus vite et plus fort nos industriels".

Emmanuel Macron a annoncé qu'il parlerait "prochainement" avec son homologue russe, Vladimir Poutine, sur les questions de sécurité autour du "nucléaire civil" en Ukraine. Mais d'abord, il s'entretiendra dès dimanche avec le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a-t-il affirmé dans un entretien accordé au Parisien (article réservé aux abonnés).

 De nouveaux bombardements de l'infrastructure ukrainienne à venir

"Nécessaire et inévitable." C'est ainsi que Vladimir Poutine a justifié vendredi les bombardements qui ont ravagé l'infrastructure énergétique ukrainienne, laissant des millions de civils dans le noir et le froid

C'est ce qui a poussé les autorités ukrainiennes à appeler la population, samedi, à "tenir" face aux coupures de courant qui rythment désormais leur vie quotidienne. "A partir de lundi, j'exigerai qu'Oblenergo [un opérateur] revoie les horaires de la région. Il y aura très probablement des arrêts de quatre heures", a annoncé sur Telegram le gouverneur de la région de Mykolaïv, Vitaliï Kim. Il a décrit une "consommation en hausse" d'électricité, ce qui selon lui doit nécessiter des interruptions plus longues, de façon à soulager le réseau électrique régional.

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