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Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du samedi 3 juin

"Nous sommes prêts" pour lancer la contre-offensive, a annoncé le président ukrainien, tout en ajoutant que l'opération serait "dangereuse" sans une aide occidentale accrue.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2 min
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors du deuxième sommet de la Communauté politique européenne à Bulboaca, en Moldavie, le 1er juin 2023. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Belgorod reste la cible de tirs nourris. La région russe, frontalière de l'Ukraine, a été touchée par de nouveaux bombardements, samedi 3 juin, qui ont fait au moins deux morts, selon les autorités locales. De son côté, le président ukrainien a affirmé que son pays était "prêt" à lancer sa contre-offensive, annoncée depuis des semaines. Voici ce qu'il faut retenir de cette journée sur le front de la guerre en Ukraine.

L'Ukraine se dit "prête" pour la contre-offensive

Dans une interview au Wall Street Journal (en anglais), Volodymyr Zelensky a déclaré que l'Ukraine était "prête" à lancer sa contre-offensive. "Nous pensons fermement que nous allons réussir", a ajouté le président ukrainien. La semaine dernière, le chef d'Etat avait toutefois déclaré que son pays avait besoin de "plus de temps" pour mettre en œuvre cette riposte destinée à reprendre aux Russes les territoires qu'ils occupent.

Volodymyr Zelensky a par ailleurs prévenu que l'offensive serait "dangereuse" sans une aide occidentale accrue pour contrer les attaques aériennes russes. "Tout le monde sait qu'une contre-offensive sans supériorité aérienne est très dangereuse", a-t-il estimé.

Nouveaux bombardements à Belgorod

De nouvelles frappes sur la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, ont fait au moins deux morts et deux blessés, a rapporté samedi le gouverneur, Viatcheslav Gladkov. Une "femme âgée" a été tuée par des tirs sur la localité de Novaïa Tavoljanka. Une autre femme a succombé à de "nombreuses blessures" d'éclats d'obus dans le village de Bezlioudovka. La région est visée depuis plusieurs jours par des frappes d'une intensité sans précédent. Au moins cinq civils ont été tués vendredi.

Ces deux localités se situent dans le district de Chebekino, une ville de 40 000 habitants soumise à des tirs intenses qui ont poussé des centaines d'habitants à fuir cette semaine vers Belgorod, capitale de la région éponyme.

 Wagner prêt à envoyer des unités à Belgorod

Le patron du groupe paramilitaire Wagner a assuré samedi qu'il était prêt à envoyer ses troupes défendre la région russe de Belgorod. "Si le ministère de la Défense [russe] n'arrête pas ce qui est en train de se passer dans la région de Belgorod (...) où des territoires russes sont dans les faits en train d'être capturés, alors évidemment on arrivera", a déclaré Evguéni Prigojine, dans un message audio publié par son service de presse. Il a précisé que ses hommes n'attendraient pas d'"invitation" ou d'autorisation pour se déployer dans la région.

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