Guerre en Ukraine : ce qu'il faut retenir de la journée du vendredi 8 mars
La Turquie est prête à accueillir un sommet Russie-Ukraine, a affirmé vendredi 8 mars le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui recevait son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à Istanbul. De son côté, le président américain Joe Biden a assuré qu'il ne "plierait pas" face à son homologue russe Vladimir Poutine, exhortant le Congrès à voter l'aide à l'Ukraine pour "arrêter Poutine" dans son invasion. Franceinfo fait le point sur les temps forts de la journée.
La Turquie prête à accueillir un sommet Russie-Ukraine, selon Recep Tayyip Erdogan
La Turquie est prête à accueillir un sommet Russie-Ukraine, a affirmé le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui recevait son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à Istanbul. Erdogan a réitéré son "soutien à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de (son) allié stratégique, l'Ukraine". "Tout en poursuivant notre solidarité avec l'Ukraine nous allons continuer d'oeuvrer pour mettre fin à la guerre et en faveur d'une paix juste et négociée", a-t-il insisté.
S'agissant d'un nouveau mécanisme pour garantir la sécurité des transports commerciaux en mer Noire, le chef de l'Etat a confirmé son "intention (de) parvenir à un accord entre les parties", se disant prêt à apporter son aide.
Joe Biden exhorte le Congrès à aider l'Ukraine
Le président américain Joe Biden a assuré qu'il ne "plierait pas" face à son homologue russe Vladimir Poutine, exhortant le Congrès à voter l'aide à l'Ukraine pour "arrêter Poutine" dans son invasion. Dans son discours au Congrès sur l'état de l'Union, le président démocrate a accusé son prédécesseur et probable adversaire républicain à l'élection présidentielle de novembre, Donald Trump, de "se soumettre" à Vladimir Poutine.
"Je vous assure que Poutine ne s'arrêtera pas à l'Ukraine. Mais l'Ukraine peut arrêter Poutine si nous la soutenons et lui fournissons les armes dont elle a besoin pour se défendre", a-t-il assuré, exhortant le Congrès à débloquer l'aide à Kiev, gelée depuis des mois par les querelles partisanes entre démocrates et républicains.
En Russie, deux morts dans une frappe ukrainienne sur un village d'une région frontalière
Deux personnes ont été tuées et une autre grièvement blessée dans une frappe de drones ukrainiens sur un village de la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine et régulièrement touchée par des tirs, a déclaré le gouverneur régional.
"Les abords du village de Rojdestvenska, dans le district de Graïvoron, ont été attaqués par les forces armées ukrainiennes à l'aide de trois drones kamikazes. Les explosions ont fait deux morts et un troisième homme a été grièvement blessé", a précisé Viatcheslav Gladkov sur Telegram.
Kiev et Moscou disent avoir abattu des dizaines de drones ennemis
L'Ukraine et la Russie ont déclaré avoir abattu des dizaines de drones dans la nuit de jeudi à vendredi, alors que les deux parties lançaient des attaques nocturnes contre des cibles situées derrière des lignes de front.
Selon l'armée de l'air ukrainienne, la Russie a tiré pendant la nuit 37 drones explosifs iraniens "Shahed" et trois missiles sur le territoire ukrainien. "À la suite des opérations de combat, 33 Shahed ont été abattus" dans les régions de Kirovograd (centre), Odessa, Kherson, Mykolaïv (sud) et Kharkiv (nord-est), a-t-elle écrit sur Telegram. Dans la région de Kharkiv, cinq personnes dont un enfant de trois ans ont été blessées dans une frappe, a annoncé le gouverneur Oleg Synegoubov sur Telegram.
À Moscou, le ministère de la Défense a déclaré avoir intercepté 16 drones ukrainiens vendredi à l'aube. Quinze d'entre eux ont été détruits dans la région méridionale de Volgograd, dont la partie la plus proche se trouve à environ 300 kilomètres des lignes de front dans l'est de l'Ukraine. Un autre drone a été abattu au-dessus de la région frontalière de Belgorod, selon le ministère russe.
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