Cet article date de plus de deux ans.

Guerre en Ukraine : comment les géants du numérique s'opposent à la Russie

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Guerre en Ukraine : comment les géants du numérique s'opposent à la Russie
Guerre en Ukraine : comment les géants du numérique s'opposent à la Russie Guerre en Ukraine : comment les géants du numérique s'opposent à la Russie
Article rédigé par France 2 - C.Guttin, A.Sangouard, K.Sullivan, A.Monange
France Télévisions
France 2

L'Ukraine entame dimanche 20 mars son 25e jour de guerre. En plus des sanctions de la communauté internationale, ce sont aussi les grandes entreprises de la technologie qui s'y mettent. 

Facebook, Microsoft, Google ou encore Instagram : les grandes entreprises technologiques entrent dans la guerre en se positionnant face à Moscou. Elon Musk, propriétaire de Starlink, géant des satellites, a même directement été interpellé sur Twitter par le vice Premier ministre ukrainien, qui lui a demandé de fournir une connexion internet au pays via ses satellites. Le milliardaire américain lui a répondu favorablement, des terminaux ont été envoyés dans le pays. Une partie de la bataille avec Moscou se joue désormais sur Internet. Cogent, firme américaine et principal fournisseur d'accès en Russie, a fait le choix de couper Internet par crainte que le réseau ne soit utilisé par la Russie pour mener des cyberattaques.

Un levier d'action dans l'évolution de la guerre

Le réseau social Facebook propose désormais à ses abonnés en Ukraine un service de messagerie crypté. La maison-mère Meta a également restreint sa plateforme aux médias d'État russes. Représailles de Moscou : bannir Facebook et réduire l'accès à Instagram, une filiale de Meta. Les entreprises technologiques et les réseaux sociaux sont un levier d'action de plus en plus important dans l'évolution de la guerre. Les grands groupes technologiques américains peuvent aussi se permettre de telles actions, car la Russie ne représente qu'une part minime de leurs activités.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.