Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron inquiète les chefs de partis politiques
Après deux heures et demie de réunion à l'Élysée sur l'Ukraine, jeudi 7 mars, à gauche de l'échiquier politique, l'ambiguïté stratégique prônée par Emmanuel Macron est loin d'avoir convaincu les chefs de partis. "Le président de la République dit clairement aux Français, aux forces politiques, que la position de la France a changé. Il n'y a plus de ligne rouge, il n'y a plus de limite", a déclaré Fabien Roussel, secrétaire général du Parti communiste. À droite, le jugement est également sévère chez Les Républicains. "J'ai redit notre totale opposition à l'engagement de troupes au sol", a affirmé le président du parti, Éric Ciotti.
Un vote sur le soutien à l'Ukraine le 12 mars à l'Assemblée
À l'approche des élections européennes de juin, Jordan Bardella, en tête dans les sondages, inscrit l'événement dans le contexte de la campagne. "Je lui ai indiqué que la campagne électorale dans laquelle nous sommes aujourd'hui engagés n'autorisait pas tout", a dit le président du Rassemblement national. "Irresponsable", "belliqueux", "viriliste", "dangereux" : telles sont les épithètes qui s'invitent dans le débat politique, et annoncent des échanges parlementaires tumultueux lors du vote le 12 mars à l'Assemblée nationale sur le soutien à l'Ukraine.
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