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Guerre en Ukraine : "Il y a une certaine nervosité au sein de la population" à la veille du 24 août, mais "on va survivre", affirme une journaliste ukrainienne

Kiev et ses habitants s'attendent à de possibles "provocations, parce qu'on connaît l'amour de Vladimir Poutine pour les dates symboliques", indique Tetyana Ogarkova, avant la date anniversaire de l'indépendance du pays, qui marque également les six mois du début du conflit avec la Russie.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un homme grimpe sur un char d'assaut russe détruit dans une rue de Kiev, le 21 août 2022, qui a été transformée en musée militaire en plein air à l'approche de la fête de l'indépendance de l'Ukraine le 24 août.  (DIMITAR DILKOFF / AFP)

Une date présentée à haut risque par les autorités : le 24 août 2022 coïncide avec le 31e anniversaire de l'indépendance de l'Ukraine, mais aussi avec les six mois de la guerre déclenchée par la Russie le 24 février dernier. Alors que le président ukrainien Volodymyr Zelenski a dit craindre des actes "particulièrement dégoûtants" de la part de Moscou, sur franceinfo, la journaliste ukrainienne basée à Kiev, Tetyana Ogarkova, confie qu'"Il y a une certaine nervosité au sein de la population" à la veille du 24 août, mais "on va survivre", a-t-elle indiqué.

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"Depuis plusieurs jours, voire semaines, on reçoit des informations de l'État major ukrainien, du ministère de la Défense ukrainien et des services de renseignement étrangers" à propos de possibles "provocations, parce qu'on connaît l'amour de Vladimir Poutine pour les dates symboliques", souligne ironiquement Tetyana Ogarkova.

"On fait vraiment attention aux alertes aériennes", ajoute la journaliste, responsable du département international de l’Ukraine CRISIS media center, qui dit également "comprendre" l'appel des États-Unis aux ressortissants américains à quitter l'Ukraine.

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"La défense aérienne de l'Ukraine sera incapable d'abattre toutes les missiles, donc certains vont forcément tomber quelque part", détaille Tetyana Ogarkova, avant de nuancer"mais on se dit que l'arsenal de la Russie n'est plus aussi grand aujourd'hui qu'il ne l'était il y a six mois". Et de conclure : "On essaie de se calmer, de se dire qu'on va survivre".

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