Guerre en Ukraine : l'armée russe revendique la prise d'une localité dans la région de Donestk

La Russie continue ainsi de grignoter du terrain dans la région, dont elle revendique l'annexion et où elle a l'initiative depuis près d'un an.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Un résident de Toretsk marche dans la ville avec des jerrycans d'eau, dans la région de Donetsk (Ukraine), le 29 juillet 2024. (ANATOLII STEPANOV / AFP)

Moscou poursuit sa percée. L'armée russe a assuré, mardi 30 juillet, s'être emparée d'une nouvelle localité, Pivdenne, dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine. "Les unités du groupement Centre (...) ont libéré la localité de Leninskoïe [nom russe de la commune]", a annoncé le ministère russe de la Défense, Andreï Belooussov. La bourgade dont il est question comptait 1 400 habitants avant l'attaque russe de février 2022. Elle est située près des villes de Toretsk et de New York, toujours sous contrôle ukrainien, mais qui sont la cible depuis plusieurs semaines d'une offensive russe.

La Russie continue ainsi de grignoter du terrain dans la région, dont elle revendique l'annexion et où elle a l'initiative depuis l'échec de la contre-offensive ukrainienne de l'été 2023 et la chute de la "ville forteresse" d'Avdiïvka en février 2024. Lundi, l'armée russe avait revendiqué la prise d'un énième petit village, celui de Vovtché, dans cette même région. La veille, elle avait affirmé avoir capturé deux localités voisines, Progress et Evguénivka.

Dans d'autres secteurs de la région, l'armée russe attaque toujours la cité stratégique de Tchassiv Yar, près de celle de Bakhmout capturée par la Russie en mai 2023 et quasiment anéantie après une bataille infernale ayant duré dix mois. Kiev subit la supériorité numérique et matériel de la Russie, qui dispose de plus de munitions et utilise massivement des bombes planantes, difficiles à contrer et particulièrement efficaces contre les fortifications les plus solides.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.