Guerre en Ukraine : les référendums d'annexion de villes du Donbass décriés par les Occidentaux
La France et les États-Unis ont exigé, jeudi 22 septembre, que la Russie rende des comptes pour son invasion de l'Ukraine, dénonçant la tenue, à partir de vendredi, d'un référendum dans les zones contrôlées par l'armée russe.
C'est par la voix de son ministre des Affaires étrangères, présent à l'Assemblée générale des Nations unies à New York (États-Unis), jeudi 22 septembre, que la Russie est venue défendre son projet d'annexion du Donbass. Durant 19 minutes, Sergueï Lavrov a rejeté les accusations des Occidentaux et justifié l'organisation de référendums dans les régions séparatistes. "Dans une interview, le 5 août dernier, Monsieur Zelensky suggérait que pour le bien de leurs enfants et leurs petits-enfants, ceux qui se sentent russes doivent dégager d'Ukraine et aller en Russie", a déclaré Sergueï Lavrov.
"Un catalogue de cruautés commises par les Russes"
"Je pense que la décision des régions ukrainiennes qui veulent participer à un référendum n'est que le résultat du conseil qu'il leur a donné", a poursuivi le ministre russe. Ces scrutins sont contraires à la Charte de l'ONU, selon le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. Ce dernier a également demandé à ce que des enquêtes approfondies soient menées sur ce qu'il appelle "un catalogue de cruautés commises par les Russes". Pour le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, un seul homme est responsable et doit être jugé : Vladimir Poutine. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté demandé la création d'un tribunal pénal international spécial pour juger les crimes russes sur son territoire.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.