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Guerre en Ukraine : des manifestations contre l'invasion russe organisées dans plusieurs villes de France

A Strasbourg, siège du Conseil de l'Europe, ils étaient plus de 3 000 personnes rassemblées avec drapeaux ukrainiens et pancartes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des manifestants ont dénoncé l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 26 février 2022, sur la place de la République à Paris.  (QUENTIN DE GROEVE / HANS LUCAS / AFP)

"Maudite soit la guerre", "Poutine bombarde ma belle Ukraine"… Dans plusieurs villes de France, des manifestants ont protesté, samedi 26 février, contre l'invasion de l'Ukraine par la Russie. A Strasbourg, siège du Conseil de l'Europe, 3 100 personnes (selon la préfecture) se sont rassemblées avec drapeaux ukrainiens et pancartes et ont scandé "Poutine killer" ("Poutine tueur") ou encore "Stop à la guerre""Poutine et toute sa clique devront payer le prix pour cette agression et devront faire face à un tribunal international", a lancé à la foule Borys Tarasyuk, représentant permanent de l'Ukraine au Conseil de l'Europe.

Sur la place de la République, à Paris, plusieurs centaines de manifestants ont aussi crié "Poutine assassin", "Poutine terroriste". Liliya Gryshuk, Ukrainienne de 29 ans résidant à Paris, qui tranche : les gens en France "ne s'y attendaient pas. Nous on avait raison : Poutine, c'est une ordure". "Et personne ne va nous aider ?" interroge la jeune femme. Parmi les quelque 250 manifestants réunis à Montpellier, Edgar Parant, 21 ans, étudiant en droit, lâche à propos de Poutine : "Ce qu'il fait aujourd'hui à Kiev, il peut le refaire demain à Varsovie ou Bucarest".

"Hitler du XXIe siècle"

"On dirait que les gens ont oublié la Deuxième Guerre mondiale", a dit à Lille la manifestante Tatiana Silvanovitch, originaire de Biélorussie. A Marseille, la préfecture a compté 700 manifestants. "Ma famille est bombardée, de nos jours, ça paraît tellement improbable", a confié à l'AFP Ludmila Tonka Fannière, 31 ans, Ukrainienne vivant en France, coiffée d'une couronne de fleurs comme de nombreuses autres compatriotes dans les rassemblements.

A Saint-Etienne, Grigori, chef d'orchestre ukrainien installé en France depuis 1991, estime que "l'Europe doit aller au-delà des paroles face à celui qui va supprimer beaucoup de vies", Vladimir Poutine, qu'il qualifie de "Hitler du XXIe siècle". D'autres rassemblements ont eu lieu à Bordeaux, Clermont-Ferrand, Grenoble, Saint-Etienne, Chambéry ou encore au Puy-en-Velay.

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