Guerre en Ukraine : la Russie voit de "sérieux obstacles" à la paix en Ukraine, dit Lavrov à l'émissaire chinois

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Un établissement médical touché par une frappe russe à Dnipro (Ukraine), le 26 mai 2023. (SERHIÏ LISSAK / TELEGRAM)
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a dit vendredi voir de "sérieux obstacles" à la recherche d'une solution pacifique en Ukraine, en recevant l'émissaire chinois Li Hui à Moscou.

Ce qu'il faut savoir

Kiev appréciera. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a dit, vendredi 26 mai, voir de "sérieux obstacles" à la recherche d'une solution pacifique en Ukraine, en recevant l'émissaire chinois Li Hui à Moscou. Lors de leur entretien, "le ministre russe des Affaires étrangères a réaffirmé l'engagement de Moscou en faveur d'une résolution politico-diplomatique du conflit, notant les sérieux obstacles créés par l'Ukraine et ses soutiens occidentaux à la reprise des pourparlers de paix", a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué.

Une nouvelle nuit de bombardements à Kiev. Les forces russes ont à nouveau bombardé Kiev dans la nuit de jeudi à vendredi, a annoncé l'administration civile et militaire de la ville, selon qui tous les missiles ont été interceptés et détruits. Selon elle, des missiles de croisière ont été lancés par des bombardiers stratégiques Tu-95MS venus de la région de la mer Caspienne. "Toutes les cibles ennemies dans l'espace aérien de Kiev ont été détectées et détruites", a-t-elle ajouté.

Olaf Scholz prêt à recontacter Vladimir Poutine. "Mon dernier entretien téléphonique remonte à un moment maintenant. Mais j'ai l'intention le moment venu de reparler avec Poutine", a déclaré le chancelier allemand dans une interview publiée par le quotidien Koelner Stadt-Anzeiger. Selon lui, "la Russie doit comprendre qu'il ne peut s'agir de sceller une sorte de paix froide, qui verrait la ligne de front actuelle devenir la nouvelle frontière entre la Russie et l'Ukraine, cela ne ferait que légitimer l'expédition criminelle de Poutine".

La Russie a commencé à transférer des armes nucléaires vers la Biélorussie. C'est ce qu'a affirmé le président biélorusse Alexandre Loukachenko, concrétisant le déploiement annoncé en mars par Vladimir Poutine. "Le transfert des charges nucléaires a commencé", a-t-il déclaré dans une vidéo diffusée sur Telegram, sans être en mesure d'indiquer si les armes en question étaient déjà dans son pays. La Russie, de son côté, n'a fait aucun commentaire dans l'immédiat.