Guerre en Ukraine : un rescapé des camps de concentration nazis tué dans un bombardement à Kharkiv
Boris Romantschenko avait été déporté comme travailleur forcé en Allemagne en 1942, à l'âge de 16 ans. C'est après une tentative d'évasion qu'il avait été envoyé au camp de Buchenwald, dans le centre de l'Allemagne, en 1943.
Il avait survécu au camp de Buchenwald en 1943. Boris Romantschenko, un rescapé des camps de concentration nazis, a été tué dans le bombardement de l'immeuble où il vivait à Kharkiv (Ukraine), a annoncé la Fondation allemande des Mémoriaux de Buchenwald et Mittelbau-Dora, lundi 21 mars.
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"Une frappe a touché l'immeuble de plusieurs étages dans lequel il vivait. Son appartement a brûlé", décrit dans un communiqué la Fondation, qui fait part de son "horreur" et "pleure la perte d'un ami proche".
Boris Romantschenko survived the concentration camps #Buchenwald, #Peenemünde, #Dora and #BergenBelsen. Now he has been killed by a bullet that hit his house in #Charkiv, #Ukraine. He was 96 years old. We are stunned. pic.twitter.com/ZZIK2OdbAu
— Stift. Gedenkstätten Buchenwald und Mittelbau-Dora (@Buchenwald_Dora) March 21, 2022
Agé de 96 ans, l'ancien prisonnier de Buchenwald et vice-président du Comité international Buchenwald-Dora pour l'Ukraine est mort vendredi, ajoute l'organisation, qui précise avoir été informée de son décès par sa petite-fille.
Boris Romantschenko avait été déporté comme travailleur forcé en Allemagne en 1942, à l'âge de 16 ans. C'est après une tentative d'évasion qu'il avait été envoyé au camp de Buchenwald, dans le centre de l'Allemagne, en 1943. Il avait ensuite été interné à Peenemünde, Mittelbau-Dora et Bergen-Belsen, précise la Fondation. Avant de rentrer en Ukraine, il avait dû servir plusieurs années dans l'armée soviétique stationnée en Allemagne de l'Est, selon l'association caritative Maximilian Kolbe, engagée dans le soutien matériel et psychologique aux anciens prisonniers des camps nazis.
Boris Romantschenko était malade et ne pouvait quasiment plus quitter l'appartement où il vivait seul, au huitième étage d'un immeuble de Kharkiv, a précisé à l'AFP une collaboratrice de l'ONG.
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