La Russie affirme que l'Ukraine a lancé "une contre-attaque" dans la région russe de Koursk

"Le groupe d'assaut de l'armée ukrainienne a été vaincu par l'artillerie et l'aviation", a assuré dimanche l'armée russe. "La Russie reçoit ce qu'elle mérite", a de son côté affirmé un haut dirigeant ukrainien.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des soldats ukrainiens préparent un mortier pour cibler les positions russes situées de l'autre côté du fleuve Dniepr, le 3 mai 2024 à Kherson. (VIRGINIE NGUYEN HOANG / HANS LUCAS / AFP)

L'armée russe a affirmé, dimanche 5 janvier, que l'Ukraine avait lancé "une contre-attaque" dans la région russe de Koursk, où les forces de Kiev contrôlent déjà une vaste zone depuis une offensive en août dernier. "Vers 9 heures [7 heures à Paris], l'ennemi a lancé une contre-attaque afin de stopper l'avancée des troupes russes dans la zone de Koursk", a déclaré dans un communiqué l'armée russe, selon qui "le groupe d'assaut de l'armée ukrainienne a été vaincu par l'artillerie et l'aviation". "L'opération de destruction des unités des forces ukrainiennes se poursuit", a ajouté l'armée russe.

Le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, a de son côté publié un message assez clair sur Telegram, sans confirmer directement la prise d'initiative ukrainienne : "Région de Koursk, bonne nouvelle. La Russie reçoit ce qu'elle mérite." Andriï Kovalenko, un responsable du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien, a lui affirmé que les Russes "ont été attaqués de plusieurs côtés, ce qui les a surpris".

Le contrôle ukrainien dans la région, un atout pour négocier

A l'occasion de son message du Nouvel An à la nation, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avait déclaré le 31 décembre que son pays devrait se battre en 2025 sur le "champ de bataille", mais aussi à la "table des négociations" pour mettre fin à près de trois années d'invasion russe.

Depuis des semaines, les spéculations vont bon train sur d'éventuels futurs pourparlers de paix. Dans sa manche, Volodymyr Zelensky bénéficie du fait que son armée occupe depuis l'été plusieurs centaines de kilomètres carrés de la région de Koursk, une épine dans le pied de Vladimir Poutine. Mais ce dernier y a désormais le soutien de milliers de soldats nord-coréens.

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