: Vidéo Les réfugiés ukrainiens "peuvent être accueillis en France" car leur pays "est aux portes de l'UE", affirme Jordan Bardella
Pour Jordan Bardella, l'accueil des réfugiés doit être différent selon la nationalité et ne souhaite donc pas que le même traitement soit accordé "aux Syriens ou des Libyens qui fuiraient des conflits".
"Je pense que des familles ukrainiennes qui sont sous les bombardements, qui fuient les combats et dont les maris sont restés combattre peuvent, dans le strict respect du droit d'asile et de la convention de Genève, être accueillies en France, le temps du conflit, de manière à pouvoir les protéger", a affirmé le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, lundi 7 mars sur franceinfo.
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Selon le président du Rassemblement national, "c'est une question géographique et civilisationnelle". L'Ukraine "est aux portes de l'Europe" et "si la solidarité européenne a un sens, alors elle s'exprime d'abord à l'égard du continent européen", a-t-il estimé.
Un accueil des réfugiés différent selon la nationalité
Pour cette raison, il ne souhaite pas que le même traitement soit accordé "aux Syriens ou des Libyens qui fuiraient des conflits". "L'accueil" de ces réfugiés "peut se faire dans des pays arabo-musulmans qui culturellement et géographiquement sont beaucoup plus proches", a-t-il insisté, même si à vol d'oiseau Tripoli, la capitale de la Libye, est moins loin de Paris que Kiev, la capitale de l'Ukraine. "C'est vrai que certains quartiers de Paris ressemblent plus à Tripoli qu'à Kiev", a-t-il lancé.
À l'entendre, cette différence de traitement "est aussi une question de sécurité". "Pardon de ne pas avoir souhaité accueillir des réfugiés syriens, libyens ou d'autres pays quand ces filières-là étaient utilisées par Daech pour infiltrer des terroristes, parce que ceux qui ont eu cet angélisme, ça s'est terminé au Bataclan", a-t-il déclaré.
S'il plaide pour l'accueil des réfugiés ukrainiens, Jordan Bardella ne serait toutefois pas prêt à en accueillir chez lui. "Mon appartement est assez petit, mais je pense que ça [l'accueil de ces réfugiés] peut se faire évidemment dans des structures d'accueil", a-t-il éludé.
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