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Massacre de civils à Boutcha : "Nous devons avancer sur les sanctions envers la Russie", affirme Emmanuel Macron

Emmanuel Macron s'est notamment dit favorable lundi sur France Inter à des sanctions sur le charbon et le pétrole russes, après la découverte du massacre de civils à Boutcha, près de Kiev, la capitale ukrainienne, libérée par le retrait des troupes russes.

Article rédigé par franceinfo
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Emmanuel Macron, le 4 avril 2022, sur France Inter. (LUDOVIC MARIN / AFP)

"Je pense que nous devons avancer sur les sanctions" envers la Russie, a affirmé le président sortant Emmanuel Macron lundi 4 avril sur France Inter, après la découverte du massacre de civils à Boutcha, une ville ukrainienne près de la capitale Kiev qui a été libérée par le retrait des troupes russes. Il est notamment favorable à des sanctions sur le charbon et le pétrole russes qui sont "particulièrement douloureux".

"Ce qui vient de se passer à Boutcha impose un nouveau train de sanctions et des mesures très claires. (…) Je pense qu'on ne peut pas laisser passer. On doit avoir des sanctions qui dissuadent."

Emmanuel Macron

à France Inter

Emmanuel Macron souhaite que "les tous prochains jours [donnent] lieu à une concertation européenne" car "avec ce qui vient de se passer là, ce qui est en train de se passer à Marioupol, il faut qu'on envoie très clairement le signal que c'est notre dignité collective et ce sont nos valeurs que nous devons défendre".

Des images "insoutenables"

Le président sortant, candidat à sa réélection, estime "insoutenables" les images rapportées de Boutcha sur lesquelles figurent des civils morts dans les rues. "Il y a des indices très clairs de crimes de guerre, souligne le président de la République. Nous avons marqué notre disponibilité aux autorités ukrainiennes de les assister dans les enquêtes qu'elles sont en train de faire. La justice internationale doit passer." "Celles et ceux qui ont été à l'origine de ces crimes devront en répondre, poursuit Emmanuel Macron. Je ne veux pas préempter mais je pense qu'il est à peu près établi que c'est l'armée russe. Il n'y aura pas de paix sans justice", a-t-il répété.

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