Russie : des centres de recrutement pour la guerre incendiés
Après 88 jours de guerre, les combats continuent d’être toujours aussi intenses en Ukraine. Sur le territoire russe, les incendies de caserne de recrutement se multiplient. Dans le pays, l’armée manque de bras et les réservistes sont poussés à s’engager.
Dans la nuit sibérienne, une attaque au cocktail Molotov. L’auteur aligne les bombes artisanales méthodiquement. La cible est symbolique : un bureau de recrutement de l’armée russe. Deux suspects ont été arrêtés et placés en détention provisoire pour deux mois. Et ce cas de vandalisme est loin d’être isolé. La presse locale en a compté douze. Mais aucune information sur les auteurs. Est-ce que ce sont des Russes qui protestent contre l’armée ou des saboteurs ukrainiens ?
Des convocations dans les centres de recrutement
L’armée russe essaie de recruter par tous les moyens : via les réseaux sociaux et la télévision locale fait de la propagande sur le matériel militaire. En théorie, seuls les soldats de métier et les volontaires partent au front. Mais dans les centres de recrutement, les réservistes sont convoqués et poussés à s’engager. "Les gens ont le droit de ne pas se présenter aux centres de recrutement. Au pire des cas, ils risquent de payer une petite amende. On peut faire pression sur eux, mais on ne peut pas les obliger à aller au front", affirme Sergei Krivenko, juriste russe en exil. Le dernier bilan russe du 25 mars annonçait 1 300 morts, pour Kiev, il est de 27 000.
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