Soutien à l'Ukraine : "Emmanuel Macron a tendance à prononcer des mots, et les gestes ne suivent pas toujours", analyse un journaliste politique à "L'Express"

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Soutien à l'Ukraine : "Emmanuel Macron a tendance à prononcer des mots, et les gestes ne suivent pas toujours", analyse un journaliste politique à "L'Express"
Soutien à l'Ukraine : "Emmanuel Macron a tendance à prononcer des mots, et les gestes ne suivent pas toujours", analyse un journaliste politique à "L'Express" Soutien à l'Ukraine : "Emmanuel Macron a tendance à prononcer des mots, et les gestes ne suivent pas toujours", analyse un journaliste politique à "L'Express" (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S. Chironi
France Télévisions
franceinfo
Depuis plusieurs mois, Emmanuel Macron s'affiche comme le plus grand soutien de l'Ukraine. Jeudi 14 mars, il répondra aux questions de TF1 et France 2 au 20 Heures. Pour en parler, Olivier Pérou, journaliste politique à "L'Express", est l'invité du 19/20 info.

Potentiel envoi de troupes en Ukraine, aide financière, visite de Volodymyr Zelensky : depuis plusieurs mois, le chef de l'État fait de la France le principal soutien aux forces ukrainiennes contre l'assaillant russe. Dans une intervention télévisée, le président doit aborder la question de la guerre en Ukraine, jeudi 14 mars. "Le plus important, c'est forcément le couple franco-allemand. (...) Dans ce couple, il y a un des deux un modèle en difficulté aujourd'hui", affirme Olivier Pérou, journaliste politique à L'Express, dans le 19/20 info. Selon le spécialiste, le chancelier Olaf Scholz peine politiquement en Allemagne.

"L'Allemagne a changé de doctrine"

Depuis le début de la guerre en Ukraine, "l'Allemagne a changé de doctrine" à propos du pacifisme, explique Olivier Pérou. "Ce que demande Emmanuel Macron aujourd'hui, c'est de ne pas y aller à demi-mot, c'est d'y aller pleinement en tant qu'Européens", analyse-t-il. En matière d'ambiguïté stratégique, "Emmanuel Macron a tendance à prononcer des mots, et les gestes ne suivent pas toujours", estime le journaliste.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.