Cet article date de plus de dix ans.

Ukraine : un journaliste américain détenu par des séparatistes annonce sa libération

Il était retenu depuis lundi à Sloviansk, bastion des insurgés pro-russes dans l'est du pays. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le journaliste américain Simon Ostrovsky après sa libération, à Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, le 24 avril 2014. (ALEXANDER KHUDOTEPLY / AFP)

Le journaliste américain Simon Ostrovsky, détenu par des séparatistes de l'est de l'Ukraine dans leur bastion de Sloviansk, a été libéré jeudi 24 avril. Retenu depuis lundi soir, le journaliste raconte avoir été battu, les yeux bandés et les mains liées, par les insurgés.

"Je me sens bien", a déclaré par téléphone le journaliste de 33 ans alors qu'il se rendait en voiture à Donetsk, accompagné par des confrères. Il ajoute, au sujet de sa libération : "Ils sont venus me voir et m'ont dit de prendre mes affaires". Simon Ostrovsky est présent dans l'est de l'Ukraine pour relater, pour le site américain Vice, l'insurrection séparatiste, notamment dans des vidéos au cœur de l'action. 

"Journaliste provocateur"

Simon Ostrovsky raconte avoir été arrêté, lundi vers 22h30, à un poste de contrôle à proximité de la place centrale de Sloviansk. "Ils avaient une photo de moi, ils me cherchaient", dit-il. "Au début, ils m'ont un peu battu, lié les mains et mis un bandeau sur les yeux". Il ajoute : "Au bout d'un jour et demi, ils m'ont enlevé le bandeau, délié les mains et ensuite, ils m'ont traité normalement."

Le leader séparatiste de Sloviansk, Viatcheslav Ponomarev, avait d'abord démenti sa détention avant de la confirmer, et de le qualifier de "journaliste provocateur". Mercredi, Washington s'était dit "très inquiet" de "l'enlèvement" du journaliste, et avait demandé à la Russie "d'user de son influence sur ces groupes pour assurer la libération immédiate et en toute sécurité de tous les otages dans l'est de l'Ukraine".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.