"Le sauvetage est son devoir" : dans une tribune, 500 personnalités soutiennent le bateau humanitaire "Aquarius"
Le skipper François Gabart, le footballeur Lilian Thuram ou l'actrice Juliette Binoche font notamment partie des signataires de ce texte mis en ligne, mercredi 1er août, par l'association SOS Méditerranée, qui affrète ce navire.
Une cinquantaine de lignes pour dire tout le bien qu'elles pensent de l'Aquarius. Pas moins de 500 personnalités (en majorité françaises) ont signé la tribune de SOS Méditerranée, l'association qui affrète le bateau humanitaire dédié au secours des migrants. Parmi elles, le skipper François Gabart, le footballeur Lilian Thuram, l'actrice Juliette Binoche, l'économiste Thomas Piketty, l'ancien président de Médecins sans frontières Rony Brauman...
500 personnalités ont signé notre tribune pr soutenir le retour en mer de l’#Aquarius : @Yann_A_B, @JulietteBinoche, @PCHAMOISEAU, @FatouDiawara, @fxemmanuelli, @francoisgabart, @PikettyLeMonde, @anne_sinclair, @GMeurice... RT si vs êtes #onboardAquarius ! https://t.co/jCrmvh7I9d pic.twitter.com/mic1gAQpeC
— SOS MEDITERRANEE France (@SOSMedFrance) 1 août 2018
Après une escale technique d'un mois à Marseille, le navire humanitaire doit repartir en mission mercredi, l'Aquarius "repart en mer car des êtres humains continuent à perdre la vie en tentant de fuir l’enfer libyen", il "repart en mer car le sauvetage est son devoir, sa responsabilité, sa mission et celle des marins à son bord."
Certains disent qu’il serait complice du drame humanitaire qui se déroule en Méditerranée, c’est faux. Son seul et unique objectif est de sauver des vies en mer : empêcher que des femmes, des hommes et des enfants ne se noient.
SOS Méditerranéedans une tribune
Fondée il y a deux ans à Marseille, SOS Méditerranée dit avoir secouru plus de 29 000 migrants en 28 mois d'activité. "Toutes ses actions sont guidées par un seul impératif ancré dans le droit maritime international : secourir les personnes en danger de mort dans les eaux internationales le plus vite possible. Et les conduire, dans les meilleurs délais, vers un lieu sûr et proche, où elles puissent obtenir la protection à laquelle elles ont droit, où leurs besoins seront assurés et leurs droits garantis", est-il aussi écrit dans la tribune.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.