Migrants à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie : une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU aura lieu jeudi
Plusieurs milliers de personnes stationnent à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne dans l'espoir d'entrer dans l'UE. Des troupes des deux pays sont stationnées de part et d'autre de la ligne de démarcation, et la tension est vive.
Ce qu'il faut savoir
La crise est toujours vive à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, où des milliers de migrants tentent d'accéder au territoire de l'Union européenne. Ce face-à-face prend un tour diplomatique, mercredi 10 novembre, avec l'annonce d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur cette crise de migrants, qui se tiendra, jeudi, à la demande de l'Estonie, de la France et de l'Irlande.
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De nouvelles sanctions européennes. L'UE va étendre ses sanctions contre la Biélorussie, accusée d'orchestrer cet afflux de migrants aux frontières de l'Europe. "Au début de la semaine prochaine, il y aura un élargissement des sanctions" contre Minsk, a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Angela Merkel téléphone à Vladimir Poutine. La chancelière allemande a demandé au président russe "d'agir" contre "l'instrumentalisation" des migrants par le régime biélorusse, selon son porte-parole. Le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, s'est dit favorable à de nouvelles sanctions de l'UE contre le régime d'Alexandre Loukachenko, mercredi. Il accuse le dirigeant d'exploiter "sans scrupule" les migrants en les envoyant à la frontière polonaise.
Une cinquantaine de migrants arrêtés par la Pologne. Varsovie a annoncé, mercredi, avoir lancé un coup de filet contre des migrants massés à la frontière avec la Biélorussie. Les autorités polonaises ont signalé une hausse des tentatives de traverser la frontière et affirmé que certaines avaient réussi, sans en préciser le nombre.
La Biélorussie accuse l'Occident d'orchestrer la crise migratoire. "En vue d'une cinquième série de sanctions, dont ils parlent déjà à l'Ouest, le prétexte utilisé cette fois est la crise migratoire provoquée par l'UE et ses membres frontaliers du Bélarus", a déclaré le chef de la diplomatie biélorusse, lors d'une rencontre avec son homologue russe à Moscou.