Manche : cinq migrants sont morts au cours d'une tentative de traversée

Selon la préfecture maritime, un sixième migrant est "en urgence absolue, transféré à l'hôpital de Boulogne-sur-Mer".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une chaussure abandonnée sur la plage de Wimereux (Pas-de-Calais), après qu'un groupe de personnes a tenté de traverser la Manche en bateau vers l'Angleterre, le 14 janvier 2024. (ANNA MARGUERITAT / HANS LUCAS / AFP)

Cinq migrants sont morts dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 janvier à proximité d'une plage de Wimereux (Pas-de-Calais), alors qu'ils tentaient de rejoindre une embarcation à la mer dans une eau glaciale pour traverser la Manche, a annoncé dimanche dans un communiqué la préfecture maritime, confirmant une information de La Voix du Nord. Quatre décès avaient initialement été dénombrés par la Préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Prémar) en début de matinée, mais un cinquième corps inanimé a ensuite été retrouvé au bord de la plage. Un sixième migrant est "en urgence absolue, transféré à l'hôpital de Boulogne-sur-Mer".

Les faits ont eu lieu vers 2 heures du matin. "Au départ d'une embarcation de la plage, les personnes se sont trouvées en difficulté à la mer pour rejoindre l'embarcation", a-t-elle expliqué. Des forces de l'ordre, à terre, "ont signalé le départ de l'embarcation et les personnes en difficulté à l'eau", a ajouté la Prémar. Une "majeure partie des naufragés ont été récupérés par les forces de l'ordre sur place".

Le remorqueur d'intervention Abeille Normandie, "qui était en patrouille dans la zone, a mis son embarcation à l'eau pour aller secourir les naufragés" et, "à ce moment-là", l'équipage a "identifié des personnes inanimées et inconscientes à l'eau", a poursuivi cette même source. Les deux derniers morts dans cette zone remontent au 15 décembre, quand deux migrants ont perdu la vie le même jour dans deux tentatives de traversée distinctes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.