31 migrants sont morts dans le naufrage de leur embarcation au large de Calais (Pas-de-Calais), mercredi 24 novembre. C'est le bilan le plus meurtrier depuis 2018. "La France ne laissera pas la Manche devenir un cimetière", a réagi Emmanuel Macron.
En toute fin d'après-midi dans le port de Calais (Pas-de-Calais) mercredi 24 novembre, les sauveteurs rentrent après des heures de recherche. Sept bateaux de la Marine nationale, appuyés par des hélicoptères, ont ratissé la zone du naufrage des migrants. Les survivants sont peu nombreux. Vers 14 heures, un pêcheur français a donné l'alerte, après avoir aperçu des corps flottants à mi-chemin entre les côtes anglaises et françaises.
Un bilan très lourd
"Un bateau qui peut contenir 50 personnes, mais qui en comptait sûrement plus a quitté une ville près de Dunkerque et a chaviré au large. Dans la mer du Nord en ce moment, on ne tient que 15 minutes dans l'eau avant de mourir", explique par téléphone Franck Dhersin, vice-président de la région Hauts-de-France. Le bilan est très lourd. Pour les associations qui s'occupent au quotidien des migrants, le choc est terrible. "On savait que cela allait arriver. On est complètement effondré et en colère en même temps", confie Claire Millot secrétaire générale de l'association Salam. Depuis le début de l'année, trois migrants sont morts et quatre autres n'ont jamais été retrouvés.
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