Migrants : à Calais, le médiateur du gouvernement propose des hébergements systématiques pour sortir de la crise
Ces propositions pourraient entrer en vigueur dès "la fin de semaine", a estimé Didier Leschi, le médiateur envoyé par l'exécutif.
Vers une sortie de crise ? L'Etat s'engage à proposer "systématiquement" un hébergement aux migrants qui seront délogés de leurs campements de fortune à Calais, où une grève de la faim collective met le gouvernement sous pression à l'entrée dans la trêve hivernale. La proposition, qui va être formulée officiellement aux acteurs locaux mardi 2 novembre par le médiateur gouvernemental envoyé sur place, intervient au 23e jour d'une grève de la faim initiée par trois militants associatifs.
"On va proposer systématiquement un hébergement, qui sera essentiellement dans le Pas-de-Calais, dans les Hauts-de-France, mais pas à Calais", a confié à l'AFP ce médiateur, le patron de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), Didier Leschi. Ce dernier a ainsi reconnu, de facto, que les évacuations de campements à Calais n'étaient pas toujours assorties de propositions de mise à l'abri, ce qui est pourtant la règle. Pour tenir son engagement, l'Etat va devoir "augmenter son parc d'hébergement" de "plusieurs centaines de places", a-t-il souligné.
Ces propositions pourraient entrer en vigueur dès "la fin de semaine", a estimé Didier Leschi, qui doit rencontrer les grévistes en fin de matinée mardi, puis les associations en début d'après-midi, pour transmettre ces engagements écrits.
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