Cet article date de plus de neuf ans.

Vidéo Grèce : la tension monte sur l'île de Kos, des policiers frappent des migrants

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
DLTFTV_MAM_5415096
DLTFTV_MAM_5415096 DLTFTV_MAM_5415096 (REUTERS / APTN)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

La police est intervenue de façon violente contre la foule, qui demande des papiers pour quitter l'île. Un policier a été suspendu pour avoir giflé un migrant.

La tension monte à Kos, petit île touristique de Grèce, devenue un des principaux points d'arrivée des migrants depuis la Turquie. Mardi 11 août, des policiers ont fait usage de leurs matraques contre des migrants qui se pressaient dans l'espoir de remplir les démarches administratives pour quitter l'île. La veille, un policier avait été suspendu après la diffusion d'images le montrant donner une gifle à migrant devant un poste de police.

Plus de 7 000 migrants pour 30 000 habitants

"Le sang risque de couler et la situation risque de dégénérer", avertit le maire de Kos, dépassé par la présence de 7 000 migrants sur une île qui compte normalement 30 000 habitants. Des centaines de personnes, majoritairement des Afghans et des Syriens, ont été transférées vers un stade de football local, après avoir campé le long des routes et des plages depuis des semaines. Mardi, plusieurs policiers ont fait l'usage de leur matraque et d'extincteurs pour disperser la foule attroupée, sous la chaleur, à l'entrée de ce stade, dans lequel elle tentait de s'introduire.

Selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), près de 124 000 migrants sont arrivés en Grèce depuis le début de l'année. Le HCR a déploré récemment le manque d'organisation des autorités grecques pour faire face à cet afflux. Le Premier ministre grec Alexis Tsipras avait estimé la semaine dernière que la situation "dépassait" les possibilités de son pays, en appelant à l'aide de l'Union européenne.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.