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Pays-Bas. Entrée libre maintenue dans les coffee shops

Les touristes visitant Amsterdam auront toujours accès aux 220 coffee shops de la ville, a assuré le maire jeudi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Deux jeunes Belges fument un joint dans un coffee shop le 19 novembre 2008, à Roosendaal (Pays-Bas). (ANOEK DE GROOT / AFP)

EUROPE - Fausse alerte pour les amateurs de coffee shops. "Les touristes peuvent continuer à visiter les 220 coffee shops d'Amsterdam, même s'ils ne résident pas aux Pays-Bas", rapporte jeudi 1er novembre le quotidien Volkskrant, affirmant que le maire de la ville, Eberhard van der Laan, a confirmé l'information. Cette annonce met fin au projet de "carte cannabis" dans la capitale, qui devait faire des coffee shops des clubs fermés interdits aux touristes.

En présentant lundi leur accord de gouvernement pour les cinq prochaines années, libéraux et travaillistes, vainqueurs des législatives anticipées de septembre, ont décidé d'assouplir la mise en œuvre de cette carte. Entrée en vigueur le 1er mai dans le sud du pays, alors que le reste du territoire doit suivre le 1er janvier, elle doit limiter l'accès des coffee shops néerlandais aux seuls résidents des Pays-Bas.

Plus d'un touriste sur sept se rend dans ces cafés

Selon l'accord de gouvernement, le "critère de la résidence" restera techniquement en vigueur, mais il s'appliquera "en concertation avec les municipalités concernées". C'est en se fondant sur cette formulation que le maire d'Amsterdam assure que les établissements de sa ville resteront ouverts aux touristes.

Sur les sept millions de touristes qui visitent Amsterdam chaque année, environ un million et demi font un arrêt dans un coffee shop pour acheter du cannabis, selon Volkskrant.
 
Le maire redoutait des violences

Si l'accès à ces établissements devient interdit aux touristes, ils "ne vont pas dire : OK, pas de cannabis", estime le maire d'Amsterdam, cité par Volkskrant. Il évoque les nuisances provoquées par des milliers de touristes à la recherche de drogue dans les rues de la ville.

"Davantage de vols dans les rues, davantage de disputes à propos de la drogue, aucun contrôle sur la qualité : tous les problèmes que nous avions reviendraient", a-t-il souligné.

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