Référendum : Tsipras appelle les Grecs à voter "non", pour un "meilleur" accord

Le Premier ministre grec s’est adressé à la Nation mercredi après avoir soumis à des contre-propositions à ses créanciers. Alexis Tsipras appelle les Grecs à voter non au référendum de dimanche afin d'obtenir un "meilleur" accord. Le "verdict populaire" pèsera davantage que la volonté du gouvernement, a dit Alexis Tsipras via Twitter.

A popular verdict is much stronger that the will of a Government. #Greece #Greferendum #OXI #dimopsifisma

— Alexis Tsipras (@tsipras_eu) July 1, 2015

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"Des propositions européennes insoutenables"

Dans son discours adressé au peuple grec, le Premier ministre s'est dit "déçu de la décision de l'Europe" regrettant d'avoir manqué de temps. Alexis Tsipras a aussi précisé qu'à ses yeux, "le non au référendum ne signifiait pas une rupture avec l'Europe, mais le retour à l'Europe des valeurs" .

"Nous vous avons donné le pouvoir de voter. Oui, ça veut dire l'acceptation du mémorendum de la Troïka. Non, ça veut dire le début d'une nouvelle négociation, tout de suite après le résulrat de dimanche."

Contre-propositions

Avant son discours à la Nation, Alexis Tsipras a écrit aux créanciers internationaux pour leur soumettre de nouvelles propositions. En résumé, le gouvernement grec pourrait accepter leur offre de renflouement datée de dimanche dernier, mais sous certaines conditions. Athènes voudrait obtenir un nouveau prêt, à hauteur de 29 milliards d'euros. Dans sa lettre, que Reuters a pu consulter, le Premier ministre grec demande notamment le maintien d'un taux de TVA plus bas pour les îles grecques. Les doléances concernent aussi un sursis pour une mesure concernant les retraités, la suppression de l'allocation de solidarité pour les plus modestes.