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Réformes : ce que la Grèce promet à ses partenaires

La liste des réformes envoyée par la Grèce à l'Europe est un "point de départ valide" pour un accord sur les financements selon la Commission européenne. Des réformes pour les plus pauvres sans remettre en cause la maîtrise des dépenses publiques.
Article rédigé par franceinfo
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  (Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis veut en finir avec l'austérité en "pilotage automatique" © REUTERS | Yves Herman)

Cette liste était attendue dans la nuit de lundi à mardi par la Commission européenne, par la Banque centrale européenne et par le Fonds monétaire international. Elle est arrivée "à temps" s'est félicité un porte-parole de la Commission.

Sur le fond, le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis avait insisté sur la décision prise d'en finir "avec l'austérité en pilotage automatique " avant d'annoncer sur CNN "une série de mesures atténuant la pauvreté" comme par exemple la fourniture d'électricité gratuite à 300.000 familles dans le besoin, l'accès gratuit aux services de soins, la distribution de coupons d'aides alimentaires et transport pour les plus modestes. Des dépenses évaluées par Syriza à 1,8 milliard d'euros.

Pas de retour en arrière sur les privatisations

En échange, le gouvernement grec a pris toute une série d'engagements devant l'Europe, la Banque centrale et le FMI dont la lutte contre l'évasion fiscale et la maitrise des dépenses publiques. Ainsi la réforme des salaires dans la fonction publique se fera sans baisser les seuils ni accroître la masse globale. Athènes se serait aussi engagé à ne pas augmenter le salaire minimum sans consulter ses partenaires, à supprimer les incitations aux départs en retraite anticipés, et à ne pas revenir sur les privatisations déjà menées à leur terme, ou sur celles pour lesquelles un appel d'offres a déjà été lancé.

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