Silvio Berlusconi a de nouveau assuré que les réformes économiques promises seraient mises en oeuvre.

Le président du Conseil italien s'est également engagé à les détailler lors du sommet du G20 jeudi à Cannes.

Sous la pression de Paris et de Berlin, Berlusconi a présenté la semaine dernière une lettre d'engagement qui promet des mesures visant à soutenir la croissance et contenir la dette publique de l'Italie.

Selon le quotidien La Repubblica, qui cite les propos de Berlusconi, le chef du gouvernement italien a rencontré après le le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel pour "créer un front commun" pour sauver l'euro. Ces informations sont "sans fondement", a réagi Silvio Berlusconi qui a par ailleurs démenti des rumeurs sur le limogeage prochain de son ministre de l'économie Giulio Tremonti.

Un nouveau gouvernement ?

Toujours selon la Repubblica, Berlusconi compte sur l'aide du Premier ministre russe Vladimir Poutine pour aider l'Italie à faire face au vent de panique qui s'est emparé des marchés et qui a fait bondir le taux des obligations italiennes à un niveau record. Cette information a également été démentie par Berlusconi.

Le Parti Démocrate, parti d'opposition, a demandé au président italien Giorgio Napolitano de nommer un nouveau gouvernement avant le G20 pour gérer la crise économique dans laquelle est plongé le pays, a indiqué Enrico Letta, un haut responsable du parti de centre-gauche.