Sortie de la Grèce de l'euro : François Hollande "refuse" ce scénario
"Je ferai tout ce que je peux faire dans la position qui est la mienne pour convaincre les Grecs de choisir de rester dans la zone et tout faire aussi pour convaincre les Européens qui pourraient en douter de la nécessité de garder la Grèce dans la zone euro ". C'est ce qu'a François Hollande après avoir rencontré le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy.
Prié de dire s'il avait connaissance d'une recommandation de l'Eurogroupe pour que les pays se préparent à une éventuelle sortie de la Grèce, il a répondu : "Je n'ai aucune information et d'ailleurs je n'en sollicite pas parce que ça laisserait penser que je me préparerais à cette issue. Je m'y refuse. "
Pourtant, selon des responsables européens, le comité de préparation de l'Eurogroupe a bien demandé aux gouvernements de la zone euro de préparer chacun de leur côté un plan d'urgence dans l'éventualité d'un abandon de la monnaie unique par la Grèce.
Cette initiative a été approuvée lundi au cours d'une téléconférence du groupe de travail chargé de préparer les réunions mensuelles des ministres des Finances de la zone euro.
Outre la confirmation de deux responsables européens, une note de travail rédigée par un Etat membre détaille notamment le coût potentiel, pour chaque pays de la zone euro, d'une sortie de la Grèce du bloc.
Ce document estime que si un tel scénario devait se produire, un "divorce à l'amiable " devrait être recherché et qu'un soutien de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) pourrait accompagner Athènes dans sa sortie de la monnaie unique.
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