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Un an après l'éruption du volcan islandais Eyafjöll

L'exercice qui se déroule depuis hier est baptisé Volcex 11/01. Un exercice à l'échelle mondiale, simulant l'éruption continue d'un volcan et la dispersion d'un immense nuage de cendres, auquel participent plus de 70 compagnies aériennes. _ Une éruption quasi-identique à celle qui avait cloué au sol un millier de vols et bloqué des centaines de milliers de passagers, il y a un an jour pour jour.
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La vraie-fausse éruption du Grimsvötn

L'éruption simulée depuis ce mercredi 0h et jusqu'à ce jeudi minuit sur les écrans radars du monde entier, provient sur le papier d'un autre volcan islandais, répondant au nom de Grimsvötn. Un volcan qui existe bien sur la carte, et pourrait connaître une certaine future notoriété, puisqu'il donnerait depuis quelques temps des signes avant-coureurs d'éruption prochaine.

Cet exercice qui mobilise plus de 70 compagnies aériennes, aura provoqué, sans conséquence sur le trafic, des ouvertures et fermetures, partielles ou complètes des espaces aériens irlandais, écossais et norvégien. Puis ce jeudi, le nuage virtuel sera étendu à l'ouest et au centre du continent européen.

Objectif : vérifier si les leçons du chaos aérien de l'an dernier ont été tirées. Les résultats seront présentés les 6 et 7 juin au siège d'Eurocontrol à Bruxelles.

Eyafjöll pourrait-il lui refaire des siennes ?

Ce volcan qui avait répandu ses cendres à des milliers de kilomètres à la ronde s'est aujourd'hui calmé. Mais les Islandais regardent avec suspicion son voisin, le Katla, autrement plus gros.

Cécile Quéguiner, avec agencesOeuvres liées

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