Cet article date de plus de douze ans.

Une pétition contre la venue de DSK sur le campus de Cambridge

 DSK a été invité à donner une conférence à l'université de Cambridge le 9 mars sur  l'état de la zone euro et de l'économie mondiale.

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'ancien directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn, à l'occasion d'un forum économique à Pékin, le 19 décembre 2011. (ED JONES / AFP)

Elles ne veulent pas de l'ancien patron du Fonds monétaire internationnal (FMI) dans leur fac. Des étudiantes de l'université britannique de Cambridge ont lancé une pétition pour protester contre la venue de Dominique Strauss-Kahn. Vendredi 24 février, cette dernière comptait 370 signatures. 

"Choisir d'offrir à cet homme l'opportunité de s'exprimer minimise l'expérience de toutes les femmes qui se présentent courageusement pour témoigner de viols et d'agressions sexuelles," estime Ruth Graham, porte-parole de l'"Union Women's Campaign", à l'origine de cette initiative.

Elle considère que la venue de l'économiste, dont la carrière politique a été torpillée par l'affaire du Sofitel de New York en mai dernier, "renforce le sexisme auquel sont confrontées les femmes dans ces situations". 

DSK, invité à parler économie le 9 mars

L'association d'étudiantes de la prestigieuse université britannique a adressé une lettre ouverte à la "Cambridge Union Society" qui a invité DSK à donner une conférence le 9 mars. Elle demandent que l'invitation soit annulée en raison de la procédure civile pour agression sexuelle intentée contre l'ancien patron du Fonds monétaire international à New York, lequel a été blanchi au pénal, mis en cause par la femme de chambre Nafissatou Diallo.

Face à la polémique, la présidente de la Cambridge Union Society, Katie Lam, a expliqué que Dominique Strauss-Kahn avait été invité pour parler de l'état de la zone euro et de l'économie mondiale. Invoquant la liberté d'expression, elle a assuré qu'"une invitation à l'Union n'implique pas un quelconque soutien ou une quelconque approbation."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.