Emmanuel Macron devant le Parlement européen : faute de pouvoir poser des questions, les journalistes quittent la salle
Le président français s'est exprimé devant le Parlement européen mercredi, avant un débat avec les eurodéputés. Une conférence de presse était prévue dans l'après-midi.
Ce qu'il faut savoir
Une trentaine de minutes de discours, avant une longue séquence de questions-réponses avec les eurodéputés. Emmanuel Macron a endossé ses habits de président du Conseil de l'Union européenne, mercredi 19 janvier, devant le Parlement de Strasbourg. La conférence de presse qui devait avoir lieu après a été transformée en déclaration, sans questions. En protestation, les journalistes européens ont quitté la salle avant que cela ne débute, a constaté le correspondant de France Télévisions sur place.
Renforcer le droit à l'avortement et la protection de l'environnement. Le chef de l'Etat a notamment déclaré, lors de son discours, qu'il souhaitait que le droit à l'avortement et la protection de l'environnement soient inscrits dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. Et il a appelé à la construction d'"un nouvel ordre de sécurité" européen avec l'Otan, face à la Russie, plaidant pour "un dialogue franc et exigeant" avec Moscou.
Un discours d'une trentaine de minutes. Emmanuel Macron a affiché sa vision de l'Union européenne lors d'un discours d'une trentaine de minutes. Son entourage assure que cette séquence n'est pas un acte de campagne, ce que lui reprochent ses adversaires politiques. Pour rappel, le chef de l'Etat avait déjà présenté, lors d'une conférence de presse début décembre, ses priorités pour la présidence française du Conseil de l'Union européenne qui a démarré le 1er janvier.
Une longue séquence de questions-réponses avec les députés. Après son discours, Emmanuel Macron a été interpellé par des élus de tous les pays. Se sont exprimés les eurodéputés de gauche radicale Manon Aubry et d'extrême droite, Jordan Bardella, mais aussi l'écologiste Yannick Jadot, seul candidat à la présidentielle à siéger à Strasbourg. "Vous suivez une autre voie, celle d'une alliance climaticide avec la Pologne et la Hongrie, lui a-t-il lancé. Vous êtes un climato-arrangeant."