: Vidéo Croatie : le 28e pays de l'Union européenne
La Croatie est devenue lundi 1er juillet le 28e pays de l'Union Européenne. Au cœur des négociations entre Bruxelles et Zagreb : deux questions sensibles ont retardé l'entrée du pays. A savoir, la lutte contre la corruption et la question de la privatisation des chantiers navals, seule industrie du pays et héritage de l'époque communiste.
Ce fils de milliardaire croate arrive de Londres en avion privé. Il vient de s'offrir sans se ruiner, à Trogir, le petit Saint-Tropez des Balkans, un chantier naval. "Ça m’a couté une couronne, c’est moins d’un euro, explique Nenad Koncar. C’est une affaire qui perdait beaucoup. Moi, je vais la rendre profitable. De toute manière, c’est l’Union Européenne qui a poussé à privatiser ce chantier". Mais cette privatisation a un coût humain. Un ouvrier sur quatre va perdre son emploi. "On ne veut plus de ces vieux dinosaures de l’époque communiste portés à bout de bras par des fonds publics. Il faut qu’il y ait libre concurrence en Europe", précise Paul Vandoren représentant de la délégation européenne en Croatie.
L’Europe s’est attaquée à un autre dossier sensible pour ouvrir ses portes à la Croatie : la lutte contre la corruption. Ivo Sanader, Premier ministre de 2003 à 2009, est accusé d’avoir détourné 30 millions d’euros des marchés publics. Beaucoup espèrent que son procès deviendra un exemple.
L’Union Européenne continuera à surveiller de près la Croatie sur les questions, sensibles, de la corruption et de la privatisation des chantiers navals.
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