François Hollande en Arabie Saoudite pour "une visite politique"
François Hollande est arrivé au Moyen-Orient avec plusieurs dossiers chauds sous les bras. Le chef de l'Etat a rencontré dimanche le roi Abdallah d'Arabie Saoudite. Une première visite qui était "avant tout politique " pour montrer "le rôle actif de la France dans la région ".
Le président français a plaidé pour la formation d'un gouvernement de transition par l'opposition syrienne. "La France est très attachée à ce que l'opposition syrienne se constitue en gouvernement pour lui donner toute légitimité et s'assurer que c'est bien une transition démocratique en Syrie ", a déclaré le président français.
Il s'est également prononcé pour un durcissement des sanctions à l'égard de l'Iran. Selon François Hollande, Paris et Ryad sont "d'accord" de durcir les sanctions pour empêcher l'Iran "d'aller plus loin". Le chef de l'Etat a discuté enfin du processus de paix aux Proche-Orient.
La Syrie était égalemernt au coeur de l'escale du président français à Beyrouth. Il a assuré son homologue libanais de son soutien 15 jours après l'attentat qui a tué à Beyrouth le chef du renseignement. Un attentat attribué aux forces syriennes pour destabiliser son voisin.
"La France ne ménagera aucun effort pour garantir au Liban son indépendance, son unité et sa sécurité" (François Hollande)
François Hollande se défend de toutes ingérences. Aux Libanais de dire comment et selon quel mode de scrutin les prochaines législatives doivent se dérouler. Mais son message est clair : "Toutes les forces libanaises doivent travailler dans un esprit de dialogue pour que ceux qui veulent destabiliser le Liban n'aient aucune prise ". Une manière d'exprimer son inquiétude alors que l'opposition réclame la démission du Premier ministre libanais.
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