Accord : les Grecs grands perdants ?
Après l'annonce d'un accord entre Bruxelles et Athènes, les Grecs sont inquiets des concessions que leur Premier ministre a été forcé d'accepter. Une équipe de France 2 a recueilli plusieurs témoignages.
Un accord a été trouvé ce lundi 13 juillet à Bruxelles pour un nouveau plan d'aide à la Grèce. Les Grecs resteront dans la zone euro. À l'annonce de la nouvelle à Athènes, c'est d'abord le soulagement. "Tout va aller très bien", lance un Athénien au micro de France 2. Mais à mesure que la journée avance, les Grecs découvrent le contenu du plan et le soulagement fait place à l'amertume. "Ils ne nous laisseront même pas notre caleçon. On est tous conscients qu'ils ont coincé Tsipras, ils lui ont mis la pression. Cet accord est contraire à ce que Tsipras avait promis. Ces mesures détruisent nos îles, le tourisme, l'agriculture et l'économie maritime", déplore un jeune homme.
Une humiliation ?
Le plan de sauvetage sonne comme une humiliation pour cette ouvrière de 66 ans. "Non, je ne suis pas soulagée. On est toujours au bord du précipice. C'était une chance pour nous de ne plus être soumis à l'Europe", confie-t-elle. Pour l'instant, cet accord n'a pas changé le quotidien des Grecs, encore très nombreux à vouloir retirer de l'argent devant les banques toujours fermées.
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