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Comment la France a discrètement aidé la Grèce à rédiger ses propositions

Paris occupe une place centrale dans le dossier, selon les informations du "Monde" et du "Guardian", publiées vendredi.

Article rédigé par franceinfo
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Les drapeaux français et européens sur le toit de l'ambassade française à Athènes.  (ARIS MESSINIS / AFP)

Les propositions grecques sont "solides, sérieuses, complètes et donc crédibles", a réagit le Premier ministre Manuel Valls, vendredi 10 juillet. La France a été l'un des premiers pays à s'exprimer sur la copie rendue par la Grèce, dans la soirée de jeudi.

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La France au cœur du dossier

Selon les informations du Monde et du Guardian, Paris a occupé un rôle particulièrement important dans les négociations. Des hauts fonctionnaires français auraient discrètement participé à l'élaboration des propositions d'Athènes, examinées samedi par l'Eurogroupe pour débloquer une nouvelle aide financière. 

"Des fonctionnaires se sont mis à disposition de la Grèce pour donner un coup de main, dès le début de la phase aiguë de la crise", a expliqué un conseiller ministériel au Monde. "L'idée n'est pas de dicter aux Grecs ce qu'ils doivent écrire, mais de leur donner des conseils pour faire des propositions de réformes qui soient acceptables par le Fonds monétaire international et la Commission européenne", confirme une autre source au quotidien français.

Paris à la fois "juge et partie"

Est-ce un moyen d'aider les Grecs à dépasser les subtilités technocratiques qu'ils ne maîtrisent pas ou une façon pour la France de prendre une place centrale dans ce dossier ? "Paris est totalement juge et partie", s’énerve une source européenne citée par Le Monde

La France s'est donnée pour tâche de "faire pression sur les Grecs afin qu'ils fassent de nouvelles propositions qui soient acceptables pour les Allemands et le reste des partenaires européens avec une marge de manœuvre plutôt limitée, expliquait aux lecteurs de francetv info, Nathalie Saint-Cricq, la responsable du service politique de France 2. La France peut être le plus petit dénominateur commun entre les différents pays européens."

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