Grèce : une restructuration de la dette est "nécessaire", estime Christine Lagarde

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Mais la directrice du FMI ajoute que l'on "ne peut pas réserver à la Grèce un traitement de faveur".

Ce qu'il faut savoir

Les discussions sur la Grèce vont bientôt pouvoir reprendre sur de nouvelles bases. Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, s'est adressé aux députés européens, mercredi 8 juillet. "Demain, nous allons soumettre des propositions concrètes pour un accord juste, des propositions de réforme fiables", a-t-il déclaré. Avant cela, les députés français se réunissent pour débattre de la situation, sans toutefois être appelés à voter sur la position française. Suivez les derniers développements de la crise grecque.

Les députés consultés en cas d'accord. Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé, à l'Assemblée nationale, que les députés français seraient appelés à voter en cas d'accord trouvé entre la Grèce et ses créanciers. "Un accord est à portée de main", a-t-il assuré, ajoutant que "la France refuse que la Grèce sorte de la zone euro".

 Tsipras devant le Parlement européen. Le Premier ministre grec s'est exprimé, dans la matinée, devant le Parlement européen à Strasbourg. Il a déclaré que "le choix du peuple grec n'est pas le choix de la rupture avec l'Europe". Il a précisé que son gouvernement travaillait sur "un ensemble de réformes avec une juste répartition du fardeau".

 Les banques grecques resteront fermées jusqu'à lundi. Le plafond de retrait est par ailleurs maintenu à 60 euros par jour et par personne (120 pour les retraités et les chômeurs), annonce le gouvernement.