L'Europe attend plus de la part d'Alexis Tsipras
Les dirigeants des pays de la zone euro ont toujours des désaccords à propos de la Grèce. Le manque de confiance bloque la situation.
Ce dimanche 12 juillet, aucun accord n'est encore trouvé entre les pays membres de l'Eurogroupe à propos de la crise grecque. Les dissensions sont nombreuses, notamment au sein du couple franco-allemand. Si Angela Merkel se montre ferme et revendique son manque de confiance en la Grèce, François Hollande se montre plus souple.
"Il y a la Grèce dans la zone euro ou il n'y a plus la Grèce dans la zone euro. Mais à ce moment-là, c'est une Europe qui recule et qui n'avance plus. Et ça, je n'en veux pas", a déclaré le chef de l’État à son arrivée à Bruxelles.
"Un accord est possible"
La crédibilité d'Alexis Tsipras est remise en question par les plus sceptiques, qui doutent de sa capacité à mettre en oeuvre les réformes qu'il rejetait avant le référendum. "Un accord est possible si tout le monde le veut", martèle le Premier ministre grec. Ses propositions (hausse de la TVA, réformes de la fiscalité, des retraites...) sont à l'étude.
La Commission européenne s'est déjà engagée en faveur d'un troisième plan d'aide à la Grèce. Le bras de fer au sein de l'Eurogroupe doit se poursuivre.
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