Référendum grec : quelle est la question posée ?

"Faut-il accepter le Plan d'Accord soumis par la Commission Européenne, la BCE et le FMI lors de l'Eurogroupe du 25 juin ?", telle est la question posée aux Grecs ce dimanche 5 juillet dans un référendum. En clair, acceptez-vous de nouvelles mesures d'austérité pour que le pays touche de l'argent frais ? Car pour aider encore la Grèce, les créanciers veulent des contreparties, notamment une réforme des retraites.

2 millions de chômeurs

Le gouvernement grec les dit trop difficiles sur le plan social. Il demande au peuple de trancher en votant "non". Le "non" lui permettrait de revenir plus fort à Bruxelles demander une réduction de la dette. Les partisans du "oui", eux, craignent que l'Europe n'aide plus la Grèce et que le pays doive sortir de l'euro. 10 millions de Grecs sont attendus aux urnes jusqu'à 18 heures, heure française. Le référendum a été organisé en neuf jours. Les prix des billets de train, des péages ont été réduits, car sur les 10 millions d'inscrits, 2 millions sont déjà chômeurs.