Référendum grec : Tsipras joue son avenir politique

Au milieu de centaines de caméras, Alexis Tsipras est l'homme le plus observé d'Europe ce dimanche 5 juillet, grand jour de référendum en Grèce. Tout sourire en rentrant dans le bureau de vote, le Premier ministre grec parle d'un jour de fête pour le pays. Le bulletin "non" qu'il glisse dans l'urne est un défi lancé à l'Europe.

En faveur du "non"

Le référendum, c'est son idée. En une semaine, il a multiplié les meetings en faveur du "non". Dans certains journaux, il est comparé à un kamikaze. Le chef du gouvernement est même "stressé au point d'attraper un herpès à la lèvre", selon le gros titre d'un quotidien. Dans la population, il ne laisse personne indifférent. Élu il y a moins de six mois, Alexis Tspiras joue aussi aujourd'hui son avenir politique. Une victoire du "oui" serait pour lui un désaveu majeur. Les Grecs sont invités aux urnes jusqu'à ce soir 18 heures (heure française).