Un an après... la réélection d'Alexis Tsipras en Grèce
Il y a un an le Premier ministre grec Alexis Tsipras issu des rangs de la gauche contestataire était réélu après avoir démissionné même s'il a dû céder à Bruxelles sur le remboursement de la dette.
En septembre 2015, Alexis Tsipras réussissait son coup électoral en restant au pouvoir. Seule ombre au tableau : un taux d'abstention record. Près d'un électeur sur deux ne s'est pas rendu aux urnes, déçu par ce leader de la gauche radicale qui pactise avec Bruxelles. L'UE demande depuis plusieurs mois des mesures d'austérité à la Grèce, en échange d'un nouveau plan d'aide. Tsipras doit tenir parole. Un mois après son élection, les députés grecs débattent d'un premier projet de loi de réformes : hausses d'impôts, baisses des retraites, privatisations... Un mois plus tard, le gouvernement du Premier ministre grec connaît sa première grève générale pour contester le plan d'austérité.
Un remboursement de 2 milliards sur 300
Alexis Tsipras l'affirme le 22 janvier: la Grèce va créer la surprise en 2016. Pour preuve, l'agence de notation financière relève la note du pays. À Athènes, l'optimisme du Premier ministre n'enthousiasme pas les foules. Le 4 février, toutes les administrations, ports, écoles, aéroports, banques et tribunaux sont en grève. Malgré les contestations, le Parlement adopte la réforme des retraites. Aujourd'hui, la dette grecque s'élève à quelque 300 milliards d'euros. Les remboursements s'échelonnent jusqu'en 2059. Cet été, le pays a remboursé plus de deux milliards d'euros.
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