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Vidéo Crise grecque : "Si le 'non' gagne dimanche, nous risquons de retourner de dizaines d'années en arrière"

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Les reporters de France 2 et France 3 ont interrogé dans la matinée des Athéniens, partisans du "oui" et du "non" à un accord avec les créanciers.

Le programme de sauvetage de la Grèce est à la une de toute la presse européenne, mardi 30 juin. Les reporters de France 2 et France 3 ont interrogé dans la matinée des Athéniens qui se posent la question de leur avenir. Un bijoutier d'Athènes redoute ainsi le "non" au référendum proposé par le Premier ministre grec Aléxis Tsípras, qui doit se tenir dimanche.

Les commerçants s'adaptent tant bien que mal

George Papachristos, éditorialiste au quotidien grec Ta Nea, traditionnellement proche du Parti socialiste grec (Pasok), redoute la sortie de l'euro : "Si le 'non' gagne dimanche, le pays va entrer dans des eaux troubles, ça va nous conduire directement à la drachme [l'ancienne monnaie grecque] et nous risquons de retourner de dizaines d'années en arrière, comme on était à la fin de la guerre, un pays pauvre et sous-développé", lance-t-il devant la caméra de France 3. "Je crois que le 'oui' va l'emporter, pas parce les Grecs en ont envie, mais parce que les Européens nous font du chantage", réagit un avocat qui soutient le "oui", rencontré dans le centre du quartier des affaires d'Athènes.

Les commerçants, pour leur part, s'adaptent tant bien que mal à la rareté des liquidités dans la capitale grecque, mardi 30 juin.

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