: Vidéo Grèce : l'Union européenne prête à négocier
Les ministres des Finances des pays européens se sont réunis à Bruxelles pour évoquer la victoire de Syriza et les velléités anti-austérité de son leader, Alexis Tsipras.
Au plus haut niveau des institutions européennes, la victoire de Syriza est vécue comme une déchirure.
À la Commission européenne, principale cible des électeurs grecs, le porte-parole tente de masquer son embarras : "Nous sommes prêts à aider la Grèce à accomplir les réformes qui lui restent à accomplir", a déclaré Margaritis Schinas. Les ministres des Finances des pays européens s'interrogent : doivent-ils continuer à injecter des millions d'euros dans la perfusion de la Grèce, alors que celle-ci menace de ne pas rembourser toutes les dettes du pays ?
La Grèce devra payer ses dettes
Le rappel à l'ordre est ferme. "Tout membre de la zone euro doit respecter les accords", clame Jeroen Dijsselbloem, président de l'Eurogroupe.
L'Europe est néanmoins prête à négocier avec Alexis Tsipras, le nouveau Premier ministre, sous deux conditions : que son pays paie ses dettes et qu'il poursuive sur le chemin de l'austérité. "Nous voulons que la Grèce reste dans la zone euro", a assuré Pierre Moscovici, commissaire européen chargé des affaires économiques et monétaires.
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