Hong Kong : la contestation pro-démocratie s'étend
Hong Kong vit actuellement sa pire période de troubles depuis son passage sous tutelle chinoise en 1997. A l'origine de cette contestation qui prend de l'ampleur, la décision de Pékin de limiter à quelques candidats sélectionnés par un comité l'élection du futur chef de l'exécutif local dès 2017. Une limitation du suffrage universel contestée dans la rue depuis une semaine par les étudiants, rejoints désormais par Occupy Central, le principal mouvement pour la démocratie : "Nous exigeons que le gouvernement du chef de l'exécutif, Leung Chun-ying, présente au gouvernement central (de Pékin) un nouveau rapport sur les réformes politiques qui reflète pleinement les aspirations à la démocratie du peuple de Hong Kong."
Admiralty MTR exit A still closed. Best route to demo exit C1
— Occupy Central 和平佔中 (@OCLPHK) September 29, 2014
Then just follow sign pic.twitter.com/FUpDrqYyUk
Ce week-end plus de 200 lignes d'autobus ont été suspendues ou déviées, le trafic des tramways est perturbé, des stations de métro fermées. Les habitants de Hong Kong jouissent d'une liberté de parole et de manifestation interdite en Chine continentale. Et d'un large autonomie en vertu du modèle "un pays, deux systèmes". Mais une rumeur court sur une possible intervention de l'armée chinoise pour retablir l'ordre.
With right name. Sorry Alex. MT @alex_ogle Extraordinary morning in Kowloon. 9am protesters full control, no police http://t.co/Y59gK4exdi
— Emily Rauhala (@emilyrauhala) September 29, 2014
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