En Iran, les manifestations de la jeunesse contre les difficultés économiques et le pouvoir se poursuivent à Téhéran et dans ses faubourgs. En six jours, 21 personnes ont été tuées lors de ces rassemblements et des centaines ont été arrêtées.
Les manifestants ont pris tous les risques pour s'attaquer à un symbole, ce poste de police à Qahderijan, dans le centre du pays. Cocktails Molotov contre tirs des policiers... Selon la télévision d'État, six personnes ont été abattues durant cet affrontement la nuit dernière. Ailleurs dans le pays, un jeune garçon de 11 ans a été tué ainsi qu'un gardien de la révolution dans une ville voisine. Un autre symbole de cette tension extrême, les gardiens de la révolution constituant l'unité d'élite du régime.
Les États-Unis et l'Arabie Saoudite pointés du doigt
Son chef Ali Khamenei a réagi ce mardi 2 janvier au matin, accusant les ennemis de l'Iran à l'étranger de fomenter ces troubles. Dans ses messages, le guide suprême pointe du doigt les Occidentaux et les réactionnaires de la région, accusant implicitement les États-Unis et l'Arabie Saoudite. Donald Trump a multiplié les appels au changement de régime en Iran, mais dans les rues de Téhéran, les habitants sont résignés, et, prudents devant les caméras, ils préfèrent parler d'économie plutôt que de politique. Depuis le début des rassemblements, jeudi dernier contre les difficultés économiques et le pouvoir, 21 personnes au total ont été tuées dans le pays.
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