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Italie : Matteo Salvini plaisante sur "La Joconde", qu'il veut "reprendre" à la France

"Blague à part, évidemment, nous n'avons pas besoin d'autres crises internationales", a tout de suite ajouté le ministre de l'Intérieur italien. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
Le ministre de l'Intérieur italien, Matteo Salvini, lors d'une conférence de presse sur le 500e anniversaire de la mort de Léonard de Vinci, à Rome, le 13 mars 2019. (ALESSANDRO DI MEO / EPA / MAXPPP)

"J'annonce que nous sommes en train de travailler avec l'ambassadeur français pour reprendre La Joconde". Matteo Salvini, vice-Premier ministre italien a plaisanté mercredi 13 mars sur La Joconde de Léonard de Vinci en annonçant, sur le ton de l'humour, qu'il discutait avec la France pour que l'Italie "reprenne" le célébrissime tableau exposé au Louvre.

Celui qui est également ministre de l'Intérieur intervenait lors d'une conférence de presse sur les événements organisés pour le 500e anniversaire de la mort de Léonard de Vinci (1452-1519)."Ce sera plus commode pour tous ceux qui veulent la voir de près. Blague à part, évidemment, nous n'avons pas besoin d'autres crises internationales", a ajouté l'homme fort du gouvernement italien.

"Tant qu'elle reste à Paris, ça me prendra un peu plus de temps"

Pour rendre hommage à Léonard de Vinci, Matteo Salvini entend aller avant le 2 mai, date anniversaire de la mort du génie florentin, admirer sa fresque sur La Cène, qui se trouve dans l'église Santa Maria delle Grazie, à Milan. "Pour ce qui est de La Joconde, tant qu'elle reste à Paris, ça me prendra un peu plus de temps", a-t-il conclu.

L'Italie et la France traversent depuis plusieurs mois une période de turbulences politico-diplomatiques qui les a vues s'affronter sur divers sujets comme le projet de liaison ferroviaire Lyon-Turin, l'accueil des migrants mais aussi les échanges d'œuvres d'art pour les célébrations de l'année De Vinci. La France avait rappelé début février son ambassadeur en Italie après une série de déclarations jugées "outrancières" de responsables italiens.

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